objectifs du site

  • Sélectionner au moins une centaine de romans dystopiques parus de 1920 à nos jours
  • Les classer chronologiquement et par thème au sein de rubriques représentatives des grandes interrogations de l’époque
  • Les analyser en les situant dans l’évolution socio-historique qui les a vu naître

Le site est évolutif, il est complété en permanence avec des textes anciens redécouverts ou avec des œuvres nouvellement publiées.

Les fiches éditées sur le site peuvent être également modifiées, complétées, amendées, en fonction de nouvelles lectures ou de critiques pertinentes.

Enfin, les œuvres recensées ne possédant pas toutes le même statut en termes littéraire, culturel ou historique, elles sont classées et signalées, pour les plus remarquables, par une, deux ou trois étoiles.

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Derniers livres chroniqués

QI | Christina Dalcher

L'auteure de Vox s'attaque à un sujet qui revient à la mode dans de nombreux pays et tout d'abord en Asie où la Chine est en pointe dans ce domaine : l'eugénisme. Et met en exergue une idée centrale, l'individu vaut uniquement pour son score de quotient intellectuel (QI). Ainsi, dès l'enfance, chacun est classé selon ses résultats aux tests et toute sa vie en dépend. Il est alors inévitable que l'on remonte au stade prénatal pour déterminer les potentialités du nouveau-né.

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1984 | George ORWELL

L’œuvre de George ORWELL, de son vrai nom Eric Arthur BLAIR, est LE roman dystopique par excellence. Emblématique d'un courant littéraire, « 1984 » constitue le fondement de la critique métaphorique des régimes policiers et totalitaires, des sociétés de contrôle et de surveillance et, plus largement, de toutes les atteintes aux libertés individuelles. Ce texte illustre aussi la lutte des empires à la surface du globe, la préfiguration des blocs qui s'opposaient militairement et idéologiquement pendant la Guerre Froide et qui s'affrontent toujours.

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LE MEILLEUR DES MONDES | Aldous HUXLEY

Marquée par la crise de 1929, l’œuvre stigmatise les tendances modernes à la mécanisation (Fordisme), à l'uniformisation, au psychologisme imposé et au traitement systématique des névroses (Freud), à la surconsommation enfin. Eugénisme et hygiénisme imposent une solution radicale aux maux indissociables de toute vie en société. La prédestination sociologique est absolue puisqu’elle est génétique. Dès la conception in vitro, on sait qu’elles seront les aptitudes de l’individu créé.

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NOUS | Evgueni ZAMIATINE

Ce texte difficile, long poème en prose parfois proche du surréalisme, inspirera Huxley et son «Meilleur des mondes», Orwell et «1984», Boye et «Kallocaïne», Ira Levin et son «Bonheur insoutenable», Ann Rand et son court récit «Hymne». Plus largement, d’auteur en auteur, de récit en récit, ce sont presque tous les écrivain/es de dystopie qui sont redevables à Zamiatine.

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L’EPIDEMIE | Asa ERICSDOTTER

Ce roman dystopique se situe dans un pays vierge de tout reproche apparent mais connu pour son passé hygiéniste. La Suède de l'autrice franchit le pas vers une de ses obsessions : la forme, le bien-être, la santé. Pour cela, il lui faut combattre l'ennemi d'où viennent tous les maux de la société, l'obésité. Publié en 2016, avant les pandémies récentes et leurs cortèges d’injonctions souvent autoritaires, l’œuvre renvoie à l’actualité et fait peur.

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LES FILS DE L’HOMME | P.D. JAMES

Seule œuvre de science-fiction de la reine de la littérature policière, le roman de Phyllis Dorothy JAMES aborde un des thèmes de prédilection de la dystopie, la disparition de l'humanité. Ici, ce n'est pas à la suite d'une catastrophe naturelle, d'un conflit nucléaire, d'une invasion extra-terrestre que l'homme est menacé, c'est plus radicalement parce qu'il est incapable de se reproduire...

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