MORTELLE | Christopher FRANK
Court roman dystopique, parfois poème en prose, la première œuvre de Christopher FRANK, MORTELLE, publiée en 1967, est surtout un hommage aux grands classiques de la contre-utopie
Court roman dystopique, parfois poème en prose, la première œuvre de Christopher FRANK, MORTELLE, publiée en 1967, est surtout un hommage aux grands classiques de la contre-utopie
Rédigée à la première personne, celle de la jeune héroïne, l'oeuvre énigmatique de Jacqueline HARPMAN interpelle. Le lecteur cherche un sens à l'aventure humaine décrite, veut discerner les causes de ce drame insondable, envisage toutes les explications possibles à ce système absurde et cruel, en vain.
Ce curieux texte cultive donc toutes les utopies. Tranhumains, les nouveaux occupants du monde s'appuient sur les robots et pratiquent une plasticité totale du vivant. Femme, homme, mammifère, le surhomme résout tous les problèmes dystopiques de l'époque moderne, qu'il s'agisse des rapports avec l'Intelligence Artificielle, du statut de la femme ou du statut de l'animal.
Publié en Finlande en 2013 et aux éditions « Actes Sud » en 2016, le roman de Johanna SINISALO, à la fois fable et thriller, propose un récit étonnant et original sur la place de la femme en Finlande dans une société imaginaire pratiquant l'eugénisme et la sélection naturelle.
Ecrivaine américaine classée dans le domaine de la science-fiction, Pamela SARGENT aborde, dans ce long roman, le thème des relations entre les sexes. Elle fait de la critique de la violence masculine, intrinsèque à la nature même de l’homme, le centre de son récit et le ressort de son intrigue. Publié en 1986, LE RIVAGE DES FEMMES s’insère parfaitement dans la période historique qui a vu se dessiner les principaux arguments d’un féminisme d’opposition et de combat.
Roman d'anticipation, roman d'aventures, roman social, le récit foisonne d'intrigues et de rebondissements à la fois passionnants et rocambolesques.
Le lecteur de « Fœtus Party » est perdu dans le labyrinthe du récit comme semblent l'être les protagonistes du récit. Il lui faudra attendre la fin du roman, dix pages avant le point final, pour comprendre, en même temps que les héros eux-mêmes, les ressorts ultimes de l'action et percevoir toute l'étendue de l'ambition de l'auteur.
La langue est dorénavant privatisée, les multinationales ont acheté les termes les plus courants et les usagers doivent payer des royalties pour les utiliser.
Ce roman qui fit grand bruit à sa parution, procède plus de la politique-fiction que de la dystopie, même si par son aspect quelque peu visionnaire et les peurs contemporaines qu’il véhicule, il est couramment classé dans la rubrique des contre-utopies.
La romancière franco-camerounaise, Leonora MIANO, offre dans ce très long feuilleton, plus de 600 pages, une vision panafricaine originale et puissante. Roman de l’inversion du monde, ROUGE IMPERATRICE concrétise l’espoir d’une revanche, tant attendue, sur les humiliations du passé .