AMATKA | Karin TIDBECK
Ce récit se présente comme la description d'un monde construit de toutes pièces dans un univers inconnu et incertain (les habitants « ne savent pas où ils sont »).
Ce récit se présente comme la description d'un monde construit de toutes pièces dans un univers inconnu et incertain (les habitants « ne savent pas où ils sont »).
Le roman de René Barjavel a été écrit en 1942 pendant la seconde guerre mondiale et fait référence à l’Apocalypse de Saint Jean. Ce texte inspirera de nombreuses œuvres de science-fiction et l’un de ses thèmes fondateurs, la fin du monde tel qu’il est, avant que ne renaisse une nouvelle société.
Les Etats-Unis sont en totale régression, dirigés par un président « latinos », mexicain en l'occurrence. Ce dernier interdit la possession d'or et la sortie du territoire. La pauvreté s'installe et 2029 ressemble de plus en plus à 1929, année de la Grande Crise. Le pays est déclaré en faillite.
Ce roman écrit à la première personne met en scène Viviane, psychothérapeute. Au début du récit, elle a rejoint, avec d'autres réfractaires, la forêt pour y vivre loin des contraintes de sa vie antérieure, contrôlée par les robots et les drones. Dans son emploi, elle s’attache tout particulièrement à l’un de ses malades, le « cliqueur ». Ce dernier ne sera pas pour rien dans sa prise de conscience.
Roman d'éducation, l’œuvre de Kazuo ISHIGURO décrit l'enfance, dans une institution anglaise prestigieuse, de trois élèves : Kath la narratrice, Ruth et Tommy ses amis. L’école semble accorder aux pensionnaires attention et bien-être mais, de façon insidieuse, l’auteur distille un doute qui provoque un certain malaise : ces enfants, devenus adolescents puis jeunes adultes, ne sont pas semblables à leurs contemporains.
Dans ce roman, recommandé par Margaret Atwood, qui le considère « Electrisant ! Choquant ! Décoiffant ! », les femmes découvrent qu’elles détiennent le « pouvoir » et qu’elles peuvent faire des hommes le « sexe faible ».
Confronté à un monde nouveau et abject, hésitant entre société nazie, secte évangéliste et totalitarisme soviétique, le « petit prof », mis au chômage par le nouveau régime, sera d’abord séduit puis se rebellera contre la vie qui lui est faite avant de s’engager dans un parcours qui le mènera, de violences en trahisons, à la mort.
Roman apocalyptique peut-être plus que dystopique, Sécheresse, prend comme point de départ la disparition des pluies et donc des fleuves et rivières. Ce grand roman s'inscrit ainsi dans la veine « catastrophe et après ». La sécheresse mondiale accable l'ensemble du globe, les déserts constituent l'essentiel de la surface terrestre.
Le roman de Karin BOYE, poétesse et romancière suédoise reconnue et célébrée dans son pays, est classé parmi les quatre dystopies fondatrices du genre (après Nous autres de Zamiatine, 1920, Le meilleur des mondes de A. Huxley, 1932, mais avant 1984 de Orwell, 1948).
Vers 2400, l’Humanité a réussi à manipuler son génome et ainsi stopper le processus de vieillissement. L’homme a conquis l’immortalité ! Mais la surpopulation est de règle. Le vieux monde n’existe plus et l’urbanisation a pris la forme de gigantesques tours : deux kilomètres de haut, un kilomètre de large. L’Europe couvre ainsi la moitié du continent avec ses tours phénoménales où résident cent vingt milliards d’individus.