L’OISEAU D’AMERIQUE | Walter TEVIS
Ce roman décrit un monde futur postérieur à l’année 2400, dominé par les robots et où la race humaine est en voie de disparition. Il ne reste plus que 19 millions d’habitants sur toute la planète.
Ce roman décrit un monde futur postérieur à l’année 2400, dominé par les robots et où la race humaine est en voie de disparition. Il ne reste plus que 19 millions d’habitants sur toute la planète.
La dystopie est à la mode et Joyce Carol OATES, romancière, poétesse, dramaturge, essayiste et deux fois finaliste pour le Nobel de Littérature, s'en empare dans ce roman qu'on pourrait aussi qualifier de philosophique.
Dystopie parodique, le dernier roman de Margaret ATWOOD mélange les genres. A la fois critique sociale, récit humoristique, description du futur médical, analyse psychologique, l’œuvre déconcerte quelque peu.
La pénurie de pétrole au milieu du XXIème siècle entraîne de nombreux attentats dans le monde. Lors du « Black February », les équilibres géopolitiques s'effondrent. La sphère occidentale doit apprendre à vivre dans un environnement sans énergie bon marché, avec moins de déplacements, un repli généralisé sur les espaces urbanisés, peu de voyages surtout aériens. Dans cet univers dégradé, un pays émerge car riche en ressources pétrolières : la Norvège.
Ce roman traite un sujet rare : le rapport homme/animal. L'homme est décrit comme un être sanguinaire et esclavagiste qui a martyrisé ses cousins, les animaux, en particulier les mammifères. Pour cela, il est puni par des extraterrestres plus évolués que lui. Ceux-ci pratiquent la transformation génétique : ils modifient ainsi les animaux et en font des quasi humains, bipèdes, doués de parole, organisés en communautés et insensibles à la violence.
Le roman est à la fois un récit catastrophe et une analyse théorique du Paradoxe de FERMI. L’effondrement de la société actuelle (le roman se situe dans les années 2020 et suivantes) est dû à des causes économiques (la Bourse, la monnaie, …) renforcées par un délitement social total (rôle curieux joué par les « voyous » et autres délinquants, les pillards qui détruisent toutes les structures sociales).
L'humanité disparaît, non pas après une catastrophe écologique liée à l'activité des hommes, mais après l'invasion par une Plante, semée par des extra-terrestres, nouveaux agriculteurs venus de l'espace. Pour eux, les terriens sont des parasites qui nuisent à l'implantation, la culture et la récolte d'une Plante.
Dans ce roman, les humains ont été remplacés par de nouveaux venus qui ont pris leur place et adopté l’ensemble de leurs coutumes. Ces nouveaux maîtres vivent, à l’identique, la vie des anciens hommes – mais ils ont fait reculer ceux-ci dans la chaîne du vivant, donc dans celle de la domination et de la possession.
Dystopie totalitaire, fortement inspirée par l’œuvre de Aldous HUXLEY (« Le meilleur des mondes »), « Un bonheur insoutenable », classé dans la science-fiction, est un roman de référence qui servira lui-même de modèle à de nombreux récits d’anticipation, d’ouvrages pour la jeunesse, de films, de séries TV,…
Ce récit se présente comme la description d'un monde construit de toutes pièces dans un univers inconnu et incertain (les habitants « ne savent pas où ils sont »).