gustina BAZTERRICA n'a pas ménagé sa peine, ses descriptions précises et détaillées de l'industrie de la viande font mouche et quand les animaux traités, les « Têtes », sont des humains, cela permet de rédiger quelques pages inoubliables et vite insoutenables si l'on cède aux processus d'identification recherchés par l'auteure.
Roman fort, donc, littéraire dans sa forme, il marque le lecteur surtout si celui-ci s'interroge sur les aspects morbides de la consommation carnée. Playdoyer « vegan », en quelque sorte, CADAVRE EXQUIS pose une pierre supplémentaire sur le mur qui s'élève peu à peu entre l'homme et la « viande ».